Au moment où plusieurs régions et villes québécoises adoptent des feuilles de route ou des stratégies en économie circulaire, une vague d’écrits scientifiques portant sur la territorialisation de l’économie circulaire identifie certaines variables critiques dans le développement d’un écosystème d’entreprises et d’organisations en économie circulaire à l’échelle locale. Alors que de nombreux auteurs s’intéressent à l’étude du métabolisme urbain ou à la circularité de certaines filières dans les régions ressources, l’interrelation entre les villes et les milieux ruraux à travers des pratiques de circularité est moins souvent abordée de front.

Dans ce contexte, cette journée d’étude vise à partager les réflexions d’acteurs des milieux de la recherche et des milieux de pratique intéressés à la mise en œuvre de l’économie circulaire aux échelles locale et régionale, de manière à analyser le potentiel qu’offre l’économie circulaire en matière de développement économique régional. À travers de brefs exposés sur les initiatives qu’ils entreprennent ou qu’ils étudient, les conférencières et conférenciers et les participantes et participants seront invités à partager leurs observations et leurs questionnements relatifs à la mise en œuvre :

  • À travers quels mécanismes s’établit la relation urbain-rural ?
  • Quels acteurs sont impliqués et quels outils sont mobilisés ?
  • Quels sont les rôles, les responsabilités et les ressources des entreprises, organismes et gouvernements impliqués ?
  • Quels sont les freins ou les leviers politiques au déploiement de ces initiatives ?
  • Comment mesurer les différents impacts des interventions circulaires ?

Cette journée d’étude permettra de mieux comprendre la réalité des acteurs terrain et d’identifier des pistes de solutions pour un déploiement plus efficace des stratégies de développement régional et des feuilles de route en économie circulaire.

Cette première journée d’étude traite de thèmes reliés aux forêts et à l’utilisation du bois comme matière de construction, à l’élevage et à la valorisation des résidus d’animaux, au calcul des émissions de méthane et de CO2 ainsi qu’à l’écofiscalité. L’automne prochain, la journée d’étude portera sur la récupération, le traitement et la valorisation des matières.

Date

19 mars 2025 de 9 h à 16 h

Lieu et inscription

École nationale d’administration publique (ENAP)

Campus Québec

555, boul. Charest Est
Local 3112

Campus Montréal

4750, ave Henri-Julien
Local 4020

Sur Zoom

Programmation complète

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Reconstruction à l’identique de Notre-Dame de Paris

Le 15 avril 2019 la cathédrale Notre-Dame de Paris brûle.
Le 10 mai, VRIc faisait parvenir une lettre à Mme Laurence Haguenauer, Consule générale de France à Québec dont le sujet était la nécessité de reconstruire à l’identique la Charpente (forêt) Notre-Dame puisqu’elle constituait un puits carbone à reconstruire.

Droits d’auteur : BRUNO DE HOGUES/ ONLYFRANCE.FR
Magnum Photos/Patrick Zachmann

Copie de la lettre

Bonjour Madame la Consule,


Comme des millions de personnes, nous avons été émus par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un des héritages des ouvriers ignorés par les observateurs s’envolait en fumée soit celui du puits carbone que constituait le bois de la charpente de la cathédrale.

Comme vous le savez sans doute un puits carbone est un réservoir naturel qui absorbe le carbone contenu dans l’atmosphère. Le bois constitue un de ces réservoirs. Durant toute sa durée de vie, un arbre absorbe le CO2 contenu dans l’atmosphère. À la fin de sa vie, l’arbre, s’il est récupéré, conserve le CO2 comme cela a été le cas pour la charpente. Ainsi, le bois de chêne de la charpente a conservé le CO2depuis 1220 ans jusqu’au 15 avril 2019. Cette nuit-là, le feu en brulant le bois a remis dans l’atmosphère le CO2qu’il captait depuis 800 ans.

Selon des méthodes reconnues en terre d’Amérique, nous avons calculé que l’émission de CO2 provoquée par l’incendie équivaut aux émissions de 600 Honda civique parcourant 20 000 km/an, soit  2 091 tonnes métriques de CO2.

La France a joué un rôle charnière et de leader dans la préparation et le succès de la COP 21 tenue au mois de décembre 2015. Les engagements, pris lors de cette conférence, servent aujourd’hui de référence à tous les pays de la planète en faveur d’un engagement, à des rythmes différents, à lutter contre les causes des dérèglements climatiques notamment en réduisant le CO2 dans l’atmosphère.

C’est pourquoi, il serait fort pertinent que le Président de la République décide de reconstruire la charpente de la cathédrale de Notre-Dame de Paris en bois de chêne pour bien souligner que les ouvriers d’aujourd’hui ont voulu répondre à leur manière au défi le plus urgent que doivent relever les générations présentes soit celui de l’Urgence climatique.
Nous aimerions, madame, que vous transmettiez au Président de la République française cette suggestion pour l’espoir.

Cordialement,

Pierre Racicot Ph. D.
Directeur-général

Guy Ouellet, ingénieur forestier, retraité
Recherchiste

En 2019, le Pôle communication de la Direction générale du Trésor du Ministère de l’économie,
des finances et la souveraineté industrielle et numérique du gouvernement français publie un
article sur la ville de Kamikatsu laquelle est située au Japon.

Vous retrouverez le bulletin janvier 2024 no. 3 ici.

L’économie circulaire dans le cycle du carbone concerne toutes les entreprises, les organisations,
les consommateurs et les consommatrices. Au fil du temps, les humains saturent la capacité des
océans, des champs et des forêts à capter le carbone. Il est important de souligner que les
entreprises qui redonnent à la nature sa capacité à absorber le carbone et qui réduisent la
nécessité d’extraire les ressources et de produire des biens neufs par la récupération des matières résiduelles pour les traiter et les vendre sont des entreprises d’économie circulaire.

Vous retrouverez le Bulletin no. 4 de janvier 2024 ici.

En 2022, Volkswagen réalise des bénéfices de 36 milliards en dollars canadiens. Au mois d’avril 2013, le gouvernement fédéral annonce qu’il accorde des subventions pouvant atteindre 13.2 milliards de dollars sur une période de dix ans pour la construction de son usine de fabrication de batteries électriques à Saint-Thomas en Ontario.

Pendant ce temps, en République tchèque un projet de super-usine soulève de vives protestations en raison de son impact négatif sur l’environnement. Mais il y a une autre question : est-ce que remplacer les voitures à essence par des autos électriques sans changer rapidement la mobilité individuelle par des investissements massifs dans les transports collectifs est la bonne solution face à la raréfaction des ressources et le réchauffement du climat ?

Lire la nouvelle complète: https://www.les-crises.fr/le-plan-industriel-du-pacte-vert-de-l-ue-est-une-aubaine-pour-les-entreprises/