La première loi québécoise pour la protection de l’environnement, adoptée en 1972, trace la route à tout l’arsenal juridique et réglementaire jusqu’à nos jours : la stratégie de l’État vise à ce que l’industrialisation des régions sorte les Québécois de la pauvreté en les faisant accéder à la consommation de masse tout en limitant les effets négatifs sur l’environnement.

Maintenant, l’urgence climatique nécessite que les États, dont celui du Québec, adoptent une stratégie pour accélérer l’émergence l’économie circulaire dans le cycle du carbone. La priorité économique de cette nouvelle stratégie repose sur :

  • L’ambition : 0 déchet, O GES et 0 appauvrissement.
  • L’adoption de la définition: Économie circulaire dans le cycle du carbone.
  • Le mandat accordé aux Villes et aux MRC d’implanter et de développer localement et régionalement l’économie circulaire dans le cycle du carbone.
  • Le transfert des ressources financières aux villes et aux MRC de points d’impôt dédier à l’implantation de cette nouvelle économie.
  • La reconnaissance des entreprises de récupération, les opérateurs de l’économie circulaire dont les activités consistent à : Réduire, Réutiliser, Régénérer, Récupérer, Refabrication, Réparer, Rénover, (7R), Valoriser, Trier, Consolider, Démanteler, Nettoyer, Vendre, Donner.

Villes et MRC au cœur de la stratégie de l’État

Au Québec, ce sont les villes/MRC qui sont responsables de la gestion des matières résiduelles. Elles sont ainsi les mieux placées pour implanter et développer l’économie circulaire dans le cycle du carbone afin :

  • d’adapter leurs infrastructures aux conséquences du réchauffement climatique.
  • d’appuyer la réalisation de projets d’économie circulaire intégrés au cycle du carbone.
  • d’appuyer l’élaboration et l’adoption d’une politique d’économie circulaire dans le cycle du carbone par les villes innovantes.

Ce nouveau mandat nécessite un transfert de ressources financières et de connaissances en faveur des villes/MRC de développement.