
Le Salon de la forêt est organisé chaque année par des étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval à l’occasion de la Semaine des sciences forestières.
Selon les organisateurs de ce Salon, « La foresterie fait face aux changements climatiques avec détermination, on comprend qu’il Forêt pas jouer avec le feu afin de conserver les paysages forestiers québécois. »
Pourtant, avec les forêts, le monde joue avec le feu en ne s’attaquant pas à la cause la plus évidente, soit le réchauffement du climat et à celle la moins évidente, soit l’aménagement de la forêt dans le but d’augmenter sa capacité à capter le carbone et de le séquestrer le plus longtemps possible par des constructions en bois.
Heureusement, l’économie circulaire intégrée au cycle du carbone considère la forêt dans sa fonction première de puits carbone et ses débris comme fertilisant des sédiments favorisant la biodiversité. Ainsi, une des façons de lutter contre le réchauffement du climat est de construire les édifices commerciaux et industriels en bois. Mais comment inciter financièrement les entreprises à le faire ?
Projet de recherche
La taxe carbone encourage les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Au Canada, il est prévu qu’elle passe de 65$ la tonne à 170 $ en 2030. Malgré le fait qu’elle est instaurée pour sauver la planète, elle est souvent perçue qu’à partir de son aspect punitif : augmenter les coûts de l’entreprise.
Lorsqu’une entreprise ou une ville décide d’ériger un édifice en bois, elle contribue à lutter directement contre le réchauffement du climat en séquestrant pour plusieurs dizaines, voire des centaines d’années, le carbone séquestré dans le bois plutôt que de construire avec du ciment et de l’acier grands émetteurs de gaz à effet de serre.
Question. Lorsqu’une ville et un propriétaire décident de construire son édifice en bois plutôt que d’utiliser l’acier et le ciment, qu’elle devrait-être la valeur de la tonne carbone séquestrée dans son édifice pour le récompenser de s’attaquer directement à réduire le réchauffement du climat ?
Conférence présentée au salon de la Forêt de l’Université Laval ici.